De longues phrases. De petits gestes. Un isolement presque mérité. | 23 octobre 2007


©Andy Vérol - Symptômes de la solitude - Octobre 2007
Fraîchement réveillé, je me penche dans le vide. Je sens, tente de sentir l'air sur ma peau, entre mes doigts, sur mes joues, contre mon front. L'insaisisable manque de sensations physique, de toucher, est bien là. De bon matin, dans l'âpreté de l'air glacé. Mais c'est déjà tellement d'essayer de reprendre des forces, d'essayer de retrouver son corps, sa chair, ses nerfs. Retrouver la vue, l'odorat. C'est déjà si plaisant d'essayer ça. Se donner à nouveau une chance de vivre et de regarder très loin en avant...
Andy Vérol

Commentaires

Unknown a dit…
Trés beau !

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