Ils se définissent contre - Proie non consentante... | 23 octobre 2007


©Andy Vérol - Echapper à l'inacceptable - Octobre 2007

Il m'a demandé si j'étais intéressé par un projet trash. Je n'ai pas eu à réfléchir. J'ai dit "non" bien sûr. Un projet dans lequel il faudrait se faire défoncer sur une trame narrative politique déviante... Car, m'expliqua-t-il, ça n'est que de cette façon que l'Homme pourra se libérer de ses vices, de son esprit tordu... Je ne me suis pas étalé sur moi, en lui parlant... Je voulais lui dire qu'il n'était qu'un gros taré, et qu'en ça il était fascinant comme une bête de foire, pour moi... Voire et comprendre la raison pour laquelle un homme est capable, sous prétexte d'exploration, détruire, anéantir et trainer dans la merde n'importe lequel de ses congénères...

Je ne peux que comprendre cette état d'esprit que je considère comme "diabolique". En terme philosophique, ça s'approcherait plutôt d'une posture "en contre" pour ne jamais explorer son propre intérieur, son "en-dedans".

En l'écoutant, je retrouvais parfaitement l'assassin que j'ai connu loin en arrière. Les mêmes caractéristiques, cette façon de rentrer en force dans les autres pour les soumettre à une vision disons-le, macabre et portée par le goût de la mort.

Cette personne est en substance le prémice d'un meurtrier... Il officia une fois, ici, pour laisser une trace. Je lui avais demandé de poser quelques commentaires ici. Il l'a fait, en toute bonne foi, pensant sans doute que, pour ma part, je ne pouvais être que le number two, après lui, de la manipulation mentale.

La "chose", le "symbole" (il appelle sa démarche de manipulation le "symbole", une façon pour lui de mettre du vague sur ce qui n'est qu'une démarche claire) n'a pas pris sur moi. Bien au contraire. Disons pire, je pense qu'il est devenu une partie intégrante de ma matière littéraire... La "chose" à moi, la texture, la matière organique, la viande "pensante" et tyrannique qui affine ma perception de "ceux qui sont de potentiels criminels".

Fin de l'exercice. Cet épisode est fondu, désormais, dans la masse des autres épisodes...

Andy Vérol

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