Une bonne réflexion, c'est une bonne paire de pompes | 25 octobre 2007


©Andy Vérol - Rash - Octobre 2007
Dans le chiffre d'affaire, il y a tous ceux que tu connais comme tes amis. Des stars, les vedettes-là, le manager de ta fille, la secrétaire de direction, les écrans géants des salles de conférence, les jeunes femmes limite majeures pour vider les prunes du pdg, les napperons, les cocktails aux fruits de la passion, la voiture du fils de la vieille, les jolis costumes, les préservatifs avec des goûts bizarres (qu'on te force à déguster pour l'avancement, d'une façon ou d'une autre), la moquette bien épaisse, l'argenterie, les bouteilles de pinards hors-de-prix, ...
Si je parle de ça, c'est simplement parce que j'ai vécu ça. J'ai eu le fric, et les pépés qui vont avec. J'enlève une petite crotte jaunasse séchée du coin de mon oeil. Et je reprends. Gleam. L'espoir n'est finalement pas revenu, une fois qu'il s'est désagrégé, en moi. En l'espace de quelques années, ben, j'ai tout simplement perdu tout ce que je possédais. La fortune et tout ce qui va avec. Je ne m'en plains pas.
Andy Vérol m'a autorisé à raconter ce que bon me semblait. Sa baisse de forme me laisse le champ libre. L'accès direct à son site. Et la possibilité de cracher à la gueule de qui je veux.
L'écriture permet un effet de catharsis. Vérol m'a invité à passer régulièrement chez lui. Pour les douches. Pour manger aussi. Oui j'ai fini à la rue. Sans mon gosse, sans femme (cette salope qui a bien pomper le fric), sans un centime.
On s'est rencontré dans le RER, la semaine dernière. C'est allé vite. Disons qu'on s'est battu.
On s'en fout. Je ne suis pas censé raconter nos vies. Evidemment. il faut juste savoir que ça me fait plaisir de vous dire à tous, d'aller vous faire foutre! Je dis ce que je veux à des gens virtuels, tels que vous.
Underpay resistance

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