Deux - trois infos sur mon éditeur... | 17 mars 2008


Hier on se galère au salon du livre avec mon éditeur... Quelques bouquins vendus et une alerte à la bombe qui nous a contraints à aller se faire chier dans un bar bondé, plein d'merdiques du bouquin, etc. Bref. Je suis pas hyper-bien pour te raconter une journée de merde comme celle-là. C'est une galère. On se fait chier pour qu'un merdeux de la presse s'intéresse à la collection. En fait, il y a les han!han! qui ont pignon sur rue qui font les malins, qui attendent qu'on leur serre la pince en leur disant qu'on n'est pas si terribles que ça. L'attachée de presse de la collection Pylône me demande sous quel angle on pourrait attaquer pour que les journalistes des grosses boîtes de presse s'intéressent à ce que j'écris. Moi je lui répond qu'il n'y a rien à faire, que ces cons veulent du branchouille. Ils ne veulent pas du destroy, ils ne veulent que des écrivains qui se mettent en scène pour leur spectacle d'info culturelle. Je suis un produit autour duquel on prétend monter des stratégies de communication et d'information. ça n'a pas de sens. Pylône n'entre pas dans leurs cases. Au Diable Vauvert, ils ont tout compris: tu prends des petits cons de blanc-bec de centre ville et tu édites leurs bouquins ultra-propres et ultra-chiadés sur le keupon, sur le pera, tout ça...
A l'attachée de presse, en gros, je lui dis que je n'en ai rien à foutre de tous ces cons. Qu'ils donnent la pitance aux puissants, qu'ils continuent à ne jamais sortir des sentiers battus. Ils me draguent pas moi ces journaleux-là. Eux veulent du crade clean, tout au plus un écrivain avec des lunettes de soleil, une coiffure pseudo-oséééée, un peu de dentifrice séché sur le bord de la gueule, et voilà... Elle est dégoûtée que je lui dise ça, que je ne joue pas le jeu de merde du commerce du livre... Pourtant je ne fais rien de particuliers. Juste, je fais ma forte tête comme une star, sauf que j'en suis pas une.
Je lui dis que mon livre se suffit à tout expliquer. Je lui dis aussi que je serai flingué par TechnikartElle et autre Figaro... Mais même ça, ça n'arrivera pas... Bon je discute avec une hirsutienne ensuite, Cosmic, que j'ai du quitter à l'arrache à cause de la fausse bombe (excuse-moi, je te paiera la binouze la prochaine fois!), et je lui dis que de toute façon, les gens qui aiment Vérol, ils me contacteront pour avoir le book. T'as un tas de connards au salon du livre. Mais moi je m'en foutais. Au moment où il y a eu l'alerte à la bombasse, Mathias Malzieu devait se pointer au stand Pylône, parce que son premier livre a été publié chez Pimientos. Mon éditeur, rien de tout ça ne l'impressionne. C'est un vrai mec rock n'roll, pas un funky-punky parisien qui se chie dans le froc dès qu'il passe le périph.
Bon voilà, à tout à l'heure.
Y a un petit article cool en ligne sur mon éditeur, à lire ici
Andy Vérol

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