Andy Vérol est dimorphe | 03 mai 2008

Il est le mangeur et le mangé. Tu pensais sérieusement que j'allais t'écrire un texte molasse avec les formules acceptées pondues par des groupes d'rock français genre "j'te souffre d'un amour déchiré", ou "j'ai vu ton visage dans une lune batcave"... Ouais j'arrive pas à faire aussi mauvais que les scribouillards de la sène "Oui Fm"... Quelle drogue, quelle flûte quelle bagnole l'mec y t'la gare dans un renfoncement prévu à cet effet... Un voiturier pour ta voiture. J'écris pas sur les femmes, parce qu'elles ne m'intéressent pas. "Oh Vérol tu peux pas dire ça!" "J'exige un hélico! Une valise de billets! Trois putes et une télé putain de 220 cm avec le plasma d'chèvre dedans et l'lait d'brebis..." Je marche le long d'un mur en briques rouges comme un clip de BB Brune ou un truc du genre... Je re-vomis les poncifs sixties moi le fils à daddy qu'a ditr "c'est bien mon fiston". On reprend le RER après avoir regardé les pompiers ramasser le cadavre d'un salarié qui s'est jeté contre et s'est pété l'intérieur à coup d'hémorragie l'interne la radicale la belle. Enfin je suppose. Je suppute. Je souligne le regard et accentue mes beautiful valoches sous les paupières d'un tait d'eye-liner sa mère. Celui de tata. Chut encore.
Andy Vérol

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