T'as les mains moites sur mon corps de lycéen, papa... | 06 octobre 2008

Dans l'ronflant, y a l'firmament... L'compte en banque j'ai ouvert, c'est l'gland du paternel dans la bouche, au printemps, au demain de cuite... La sienne, pas la mienne... Les romantismes vus à la télé pour faire plaisir, histoire de mal baiser, de faire l'enfant gâté en public, pour faire plaisir aux schtroupfiens d'humains, les invités...
Dans les toilettes, je fais les soldes. Je me dis à 8 huit ans que je suis impuissant. Il y a un théâtre sous mon lit avec des monstres et des fantômes, des gens qui rigolent au bout du couloir, des adultes, des gens musclés qui transpirent aussi sous les bras...
... et entre les couilles.
Ils travaillent. Et perdent toute dignité dès qu'ils n'en ont plus de...
... travail.
Ils comprennent pas ce qu'ils voient et ils voient tout. Ils comprennent pas. Ils picolent... Et sous le lit, on a inventé les couettes avant 1980...
Dans le papier-peint, il y a des produits toxiques... les mauvais souvenirs... Le béton... J'travaille pas dans l'bâtiment mais j'suce ma sucette au caramel comme personne, en regardant le monsieur vieux. Je lui propose de sucer ma sucette au monsieur. Il hésite. Sa femme lui a dit de pas avoir le zizi tout dur quand il regarde un p'tit garçon. Je lui dis "suce la sucette monsieur". Il suce la sucette et a la langue chargée, ça sent sérieusement les sous-bois. Y' a pas d'poésie là dedans... Y a des pins, pas des sapins
parce que les sapins, ça a les épines bleues, pas vertes, comme celles des pins...
Y a Malik qui me regarde sans rigoler. Et il regarde et voit que je pleurs que je suis plus dans mon assiette que j'ai les fesses qui dépassent de la serviette...
... qu'on a installé pour pas se piquer le cul. Et on trouve que c'est bien, juste avant qu'il disparaisse Malik, les Frankie goes to Hollywood... On s'est mis les langues dans les bouches, ,avant de se lever et chasser les musaraignes pour les récupérer en cachette, chez nous... Le jour dans une boîte à chaussures... et sous la couverture la nuit... Putain les volets en plastocs gris qui se replient...
...  et Malik qui dit: "Tu as trop d'sexe à piles..."
Mon Usine, la suite... (Extrait du roman en cours d'écriture)
Andy Vérol

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