Ce Denis Hopper - là (las) | 31 mai 2010

Durant sa jeunesse, Alondine avait été un homme: Georg (Comme un doux morceau de tek hardcore). Toum tac, elle commença à devenir Alondine en avril 1976, au moment où mon père, Gary, quitta sa première femme... Ils se rencontrèrent fortuitement à l'hôpital. Elle venait se faire diagnostiquer par un médecin. Le changement de sexe n'était pas vraiment entré dans les moeurs des médecins, comme quoi, les médecins, c'est comme tout le monde... (Un flux sonore "acid" s'écoule dans mon chibre, pour mieux l'écrire mon enfant).
Il l'invita en boîte (en "discothèque" deviendra le terme consacré quelques années plus tard, avec l'avènement de la disco... Si le punk avait pris le pas sur la "danseuse" (comme ça que je la francise moi la disco), sans doute serait-on allé à la Punkothèque, avec son ramassis de mecs viriles, couillus et mains aux culs) après quelques minutes de conversation. Mon père prétendit s'appeler Denis Hooper. L'inculte le crut sur le champ. Avec sa gueule de merde, il faisait tout de même quelques ravages (mon frère Duno, plus tard, sera son exact contraire: beau gosse à mort, incapable de draguer "à la papa", violeur chronique et détraqué addict notoire).
Voilà comment mon père, qui devint le temps d'une nuit, Denis Hooper, sauta Alondine... Mon frère Duno écrivit dans l'un de ses carnets, à propos de cette relation:
"Papa aimait déranger tout le monde. Il pétait en public, rotait devant les flics, et baisait des femmes qui génaient tout le monde. Ce gros cradingue m'a raconté comme il a baisé ce sale pédé d'Alondine: "C'était pas un truc de pédé parce qu'il se sentait une vraie femme à l'intérieur. La seule différence, c'est qu'il y avait pas beaucoup de choix pour ma bite." Je l'ai pas tué, j'aurais du le tuer... Ce soir, on joue à Barcelone. Les punks espagnols sont aussi cons que les français. Les rebelles servent à rien, ne changent rien, juste ils braillent et tout le monde s'en branle."
Ouais ça s'arrête là.
Andy Vérol

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