Des coups de tongs dans les joues | 10 août 2012

Tu te sentais observé, maté par des petits bonhommes reluquant dans des trous dans des murs dans des villes des fins des temps. La route perçait la montagne, n’autorisant le passage que d’une voiture à la fois. « Tu n’y arriveras pas ? »… Je ne savais pas. Le flingue était lourd dans la poche, plaqué contre mes bourses. Le vigile n’avait pas changé : « Je crains que ce ne soit pas possible cette fois-ci ». J’avais envie de faire le bébé et me rouler par terre et faire le caprice, la vieille branche, la bouche pâteuse, tiseuse de trop d’alcool. J’avais envie qu’on me laisse passer, faire le gros bébé et le savater, lui donner des coups de tongs dans les joues et des coups de tas de fourmis rouges giclés dans sa bouche. Je n’ai pas de temps. Ça me déchire le ventre. « Tuer, c’est nécessaire tu sais ». Tas de crocodiles, rivières d’yeux mous serrés les uns aux autres, le galeux d’une peau puante affleurant à la surface des eaux saumâtres. « Si tu élimines ce mec, tu créeras l’électrochoc »…
Mon Usine, la suite… Roman en cours d’écriture.
A mettre à la suite du précédent.
Andy Vérol

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