La mort de mon nouveau roman



J'ai écrit Poétique d'un tueur depuis plus de deux ans. De la lecture, relecture, des dizaines de corrections. J'envoie le tout aux éditeurs, des grands, des moyens des petits. J'envoie, je donne le La, je tente le coup, je me donne à fond, à foison, je me déverse par courrier, par courriel, je me démultiplie et voilà, c'est le désert et les chameaux, les oasis asséchées, les mecs en combinaisons qui rêvent de sauter des dunes en 4X4, faire payer la dime de la pub à des pauvres paysans sans terre. Et je suis esseulé, abandonné. Sans retour, sans éditeur, le roman Poétique du tueur trouvera son chemin dans le cagibi, entre manuscrits poussiéreux et godasses usées...

LH

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