Un con, un con-cul, la main dans le boxer, la gaule d'enfer




Je ne sais pas par où l'on commence confesse, con-cul, con-baise... Je ne sais pas comment il est possible de raconter à l'autre l'intégrité de ce que l'on est, que l'on s'est fait choper la main dans le sac comme un con, un con-cul, la main dans le boxer, la gaule d'enfer, la chose, la pute là en pixel, la moins que rien qui répond à la testostérone, compense les angoisses, refoule la peur d'échouer chaque instant, d'être faible, il ne faut pas être faible, il faut être bon amant, bel aimant, il faut taffer matin, midi, soir, semaine et weekend, se contenter de top-sex en jogging le soir, des histoires de taf, de pluie, de beau temps, il est beau le temps du plaisir de se retrouver, le plaisir de passer précisément au-dessus du quotidien, des lessives, des coups de torchon, des dossiers à remplir, des factures à payer, des réunions qui ne servent à rien. Raconter le porc, raconter les fantasmes, raconter le pourquoi on préfère le nylon à la matière molle d'un putain de survêt' ou la matière tendue d'un jean...Tenter un djihad du cul, un soulèvement du pieu, entre acariens et livres jaunis...


LH

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