Dieu bénisse mes incendiés






Lunatique face. Sur les ruines du Berghof, je foule la terre, les feuilles mortes craquent sous les semelles de mes Rangers. Il ne pleut plus, il y a même une éclaircie, une petite musique allemande soufflée par une radio allumée dans une voiture garée en contrebas. La nature est triomphante, les montagne sont belles. Tout autour l'Europe semble sortir de Terre tel un zombi assoiffé de cerveaux fusionnés aux écrans joyeux...



Il ne sert à rien d'être underground... Il faut être lunatique et post-industriel, pré-transhumain... Puis disparaître.



"Dieu bénisse mes incendiés", dit-il en s'essuyant le front noirci.

Léonel Houssam

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