Urgence contre état d’urgence constitutionnalisé





Urgence contre état d’urgence constitutionnalisé : La situation de ce pays, encore appelé la France, officiellement en République connait une bascule sans précédent dans un régime de dictature molle où l’élu politique n’est plus qu’un imposteur clientéliste répondant aux aspirations non pas de tous les français, mais de ceux qui lui concèdent une voix, des pouvoirs à vie et des moyens financiers publics injustifiés. L’élu national est, quelque-soit son bord, un petit seigneur inféodé à son appareil (parti), lui-même satellite d’intérêts privés, partisans bien loin des préoccupations des citoyens lambda. Quasiment tous les députés et sénateurs font partie des classes socio-professionnelles supérieures. Ils sont une caste politique qui simule l’opposition et le conflit médiatiquement et qui fonctionne en corps rassemblé dans les coulisses. Il est important que la colère qui gronde parmi les millions de citoyens affligés par le spectacle d’une caste d’imposteurs, de voleurs et surtout de spoliateurs du bien public ne bascule pas dans les rangs d’une extrême-droite qui, contrairement à son discours, ne fera qu’entériner cette situation au point de réduire à néant le peu de libertés publiques qu’il nous reste encore. En réalité, nous devons prendre la mesure de ce qui s’est passé hier : 433 députés absents sur 576 lors du vote sur la constitutionnalisation de l’état d’urgence (qui n’est autre, avec la Loi Renseignement, qu’une loi d’exception totalement antirépublicaine, oligarchique et dictatoriale). Un certain nombre d’écrivains, dont moi, nous unissons (pour l’instant à titre privé) afin de déployer un message et des actions littéraires dénonçant cette chape de plomb qui nous couvre, initiée par les élus d’une minorité de français paranoïaques, égoïstes et trouillards. Cela n’est qu’un début, et nous comptons sur la jonction de nos forces avec tous autres groupes agissant pour sauver les libertés publiques et la liberté d’expression. Nos dirigeants n’ont strictement pas l’intention d’améliorer les conditions des plus pauvres, de combattre le chômage ou encore de favoriser une économie qui ne serait pas à la solde de leurs amis non-avoués : les actionnaires et grands dirigeants du secteur privé. Nos dirigeants, et plus largement nos élus ont pour missions de protéger leurs réseaux, leurs privilèges, leurs seigneuries électorales et leurs pouvoirs. Ces hommes et ces femmes qui humilient les citoyens du quotidien, les français, les françaises, plus largement les résidents en territoire France n’ont plus aucune forme de légitimité. Leur soumission, leur vacuité intellectuelle, leur mépris pour tout ce qui fonde la République doivent être combattus. Qu’ils démissionnent maintenant et nous rejoindre, ou bien ils seront tous, sans exception, la cible des défenseurs des libertés publiques et de la liberté d’expression.

Insurrectionna Jacta Est 

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