La littérature n'est pas un format, elle est une arme (pour combattre ou endormir)



Tous les éditeurs m'ont refusé mon dernier manuscrit parce qu'il s'agit de nouvelles (en réalité il y a trois micro romans également mais ne chipotons pas) et que les nouvelles "ça vend pas, y'a pas de lecteurs".
Pour être encore plus précis: avec mon précèdent manuscrit, qui était un roman, on m'a dit: "Il faut que tu racontes une histoire, que tu te lâches moins". Au final: je vais écouler jusqu'à 500 exemplaires en l’auto-produisant avec 100% de ceux qui l'ont acheté qui l'auront lu à terme... Et largement apprécié.

La littérature n'est pas un format, c'est une arme, des risques,... Je n'ai pas la prétention d'écrire mieux que quiconque mais invoquer un format pour ne pas éditer, c'est totalement stupide. Tous les éditeurs qui me disent ça, si je leur pose une question simple, ils me répondront toujours par la négative: "Vous me dites que les nouvelles, ça ne vend pas. Et avec vos romans, vous gagnez de l'argent ?"
Quasiment jamais. Le problème n'est pas le format. Le problème c'est la standardisation, se calquer sur ce "qui marche", éditer "ce qu'on lit par ailleurs". En gros, la plupart des éditeurs se ruent sur une autoroute qui accélère le trajet vers la réussite et finalement, ils saturent la circulation et ce voyage n'est plus qu'un bouchon gigantesque...

Pour conclure, l'un de mes plus grands succès, hors biographies, c'est le Manifeste de l’Acharniste qui ne dépasse pas vingt pages de texte, le reste étant des photos. Cet OVNI est un acte littéraire au même titre qu'un roman...

Commentaires

Articles les plus consultés