La vie est un long refus tranquille. Sans éditeur fixe.




Nouveau refus d'un éditeur... Mais là je ne sais pas si je dois me mettre en colère ou éclater de rire :

"Bonjour cher Léonel Houssam,
Nous vous remercions pour l'envoi de notre manuscrit.
Toutefois, nous ne le retiendrons pas pour publication, car : 1/ Notre catalogue se veut "avantgardiste", et vous travaillez plutôt dans une zone qui serait celle d'un Kassowitz ou d'un David Cronenberg pour s'en tenir au cinéma, quand nous serions plutôt enclins à publier du Philippe Garrel ou du Jonas Mekas - simple question de goût !... 2/ Nous n'avons pas trop envie de publier des nouvelles, car c'est un genre que nous avons du mal à lire en tant que lecteurs...
Ceci dit, nous aimons aussi le cinéma de David Cronenberg... mais nous ne le produirions pas.
Vous souhaitant bonne chance pour votre recherche, nous vous saluons."


Ce à quoi j'ai répondu: 

"Merci beaucoup pour votre réponse bien que vos arguments m'aient bien fait rire.
Je vous invite à lire ma dernière tribune qui a été très lue dans le magazine Actualitté sur le rapport d'un écrivain contemporain face aux "exigences" des éditeurs: 

Vous souhaitant bonne continuation.
Cordialement
Lh "

Ce à quoi cet éditeur a répondu :

"Cher Houssam,
Nous venons de lire votre tribune
Elle est juste.
Disons que nous galérons comme des malades avec notre maison d'édition, avec des pertes d’argent à chaque livre produit ; et que nous ne faisons, pour l’instant, que ce qui nous emballe vraiment mais avec une ligne un tant soit peu claire, tellement les « critiques » littéraires sont bigleux
Bien à vous."

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