J'ai arrêté d'être Andy Vérol




J'ai arrêté d'être Andy Vérol au moment où les gens ont eu les moyens digitaux de se filmer bourrés comme des merdes. Un vendeur événement pour un sac de boules merci. Cool peinard: sport, alcool, plage, noyade. Et glou et glou et glou...

- Pourquoi tu n'écris pas des choses un peu plus joyeuses ?
- T'en as d'autres des questions à la con comme ça ?

Il n'apprit jamais que des personnes firent obstacles à ses écrits en le dénigrant. Il mourut dans le plus complet dénuement. Et pourquoi terminer un roman ? Celui-ci n'aura pas de fin.

- T'as eu ta chance dans la vie et tu l'as pas saisie.
- Tu sais quoi ? TA GUEULE !

Pour gerber mon litre de rouge de table, un bon tour de carrousel avec les gamins, man !

"Je ne fais que passer. Je récupère les cadavres et je vous laisse à votre festin". Les gens qui se bercent d'espoir se croient-ils immortels ? Vous n'êtes que des fakes créés par Facebook pour me distraire, me frustrer, me récompenser, m'éliminer de la planète Terre. On disparaît peu à peu sur les réseaux. Plus on s'y étale et plus on disparaît. On n'existe plus jamais. Dans les vis-à-vis, il y a nos propres yeux qui nous reluquent. Ces fils de pute, derrière le check-point, méritent qu'on le leur crève.

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