Le mépris dégueulasse des majors du disque



C'est bon ? On est autorisé à aimer la musique que l'on veut ? On peut émettre une opinion différente voire même dédaigneuse pour la fable d'un "peuple" uni derrière un chanteur de variétoche qui considérait l'état providence comme un moyen de fabriquer des assistés? On est autorisé à dire d'une personne ce qu'on pense d'elle parce qu'on le pensait déjà avant sa mort ? On est autorisé à avoir ses artistes préférés à soi ? À considérer qu'un artiste ultra commercial n'est qu'un artiste ultra commercial et non un dieu et encore moins un "guide" ou un pilier de l'art dit "populaire" ? On peut s'interroger sur le mépris qu'une génération vieillissante porte pour de nouveaux venus sur la scène musicale ? On peut préférer la scène underground plutôt que la scène mainstream qui se raconte à la queue leu-leu chez Drucker et chez Pernaud ? On peut préférer des artistes qui ont du culot, de la rage authentique, qui prennent des risques, chient sur ce putain de système plutôt que d'amuser (endormir) le populo avec des textes qui n'ont rien d'autre à dire que "bouffe ma tambouille commercialo-industrielle et ferme ta gueule"?
Je n'ai pas le mépris dégueulasse des majors du disque, des médias mainstream et des politicards pour ceux qui sont "d'en-bas", je suis de ceux qui pensent et se rappellent qu'au peuple, il fut un temps, on servait aussi du Brel, du Ferré, du Brassens, et tant d'autres... Celui qui s'en est allé était avant tout le chef de fil de la production de masse de produits destinés à piétiner les "français", un pur fongicide musical...
Oui je suis autorisé à dire tout ça, le dire ici comme ailleurs. Je n'ai jamais imposé une déférence contrainte aux autres pour les artistes que je considère MOI comme majeurs.

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